L'objectif est de se rencontrer, de faire un état des lieux, et d'évaluer les demandes des uns et des autres.
- Le premier contact permet dans un premier temps de "dédiaboliser" le psy, notamment pour les ados réticents. La demande peut n'être que ponctuelle, ou au long cours, chose à convenir ensemble.
- Cette première rencontre permet d'écouter chacun, que chacun "entende", et de "projeter" une suite et une fréquence de rencontre. Ce rythme est décidé ensemble en fonction de la situation. Selon la problématique, je reçois l'enfant seul (excepté les bébés), des rencontres avec la famille peuvent s'y greffer.
- J'accueille avec bienveillance. La confiance est la clé d'une alliance thérapeutique constructive et bénéfique.
- L'objectif n'est pas de ressortir du bureau avec une étiquette ou un diagnostic. L'expression de "ce qui bloque" s'extériorise par la parole, le jeu, le dessin.
En effet, quand les relations se crispent en famille, verbaliser les reproches en présence d'un tiers neutre, psy, permet souvent de repartir sur des bases apaisées.
Je suis psychologue d'orientation psychanalytique, mais je parle avec les enfants ou les adolescents. Rencontrer un psy n'est pas toujours leur souhait, et peut s'avérer intrusif, parfois violent. Le silence qui rajoute au malaise est souvent contre-productif alors qu'il est parfois possible de débloquer rapidement une situation. Il ne va pas toujours de soi de se confier, ça l'est encore moins pour un ado.
Outre l'entretien, ils sont aussi invités à jouer, dessiner; s'engager dans la construction d'un génogramme (notamment pour les plus grands) permet de se "confronter" à sa famille, d'observer la place qui est la sienne, se repérer. Cet outil qu'est le génogramme est aussi propice à "aller vers" la famille, questionner, se situer ou se re-situer, re-créer du lien.
